vendredi 7 février 2014

Travaillons l'imparfait d'indicatif.

La chanson "Si tu me voyais" de Grégoire nous permet de travailler l'expression de l'hypothèse peu probable Si + imparfait + conditionnel en même temps d'aborder le thème de l´absence, la sépartion. C'est donc l'occasion de réviser la formation et l'emploi de l'imparfait d'indicatif.
Cette chanson appartient à l'album "Les roses de mon silence".

Activités sur  http://sectionfle.wordpress.com/2014/02/04/si-tu-me-voyais-gregoire/

Biographie

"Je ne me souviens pas du 3 avril 1979, mais je me souviens d'une vidéo des Beatles.
Je me souviens de mon grand frère, qu’il m'a appris "Let it be".
Je me souviens de ses doigts sur le piano.

Je me souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d 'Elton John et de David Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman.

Je ne me souviens pas de tout ce temps que j'ai passé à les imiter.

Je me souviens d'une petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que j'en avais marre d'utiliser les notes et les mots des autres. Je me souviens de tous ces brouillons déposés sur le piano et la guitare.

Je ne me souviens pas de toutes ces heures où je me suis dit que c'était nul. Je me souviens d’avoir toujours recommencé et de ne jamais avoir baissé les bras. Je me souviens de tout ce que je n'ai pas dit et que j'ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je ne me souviens pas de ces balades avec mon chien pour mieux créer l'inspiration.

Je ne me souviens pas de tous ces moments où j'ai cassé des oreilles.

Je me souviens de mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits boulots, tous ceux que j'ai quitté car j'avais toujours le même rêve. Je me souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et de l'expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre.

Je me souviens d'être entré en studio pour faire une maquette.

Je me souviens qu'ils ont aimé.

Je me souviens d’avoir fait mon premier album, je ne me souviens pas qu’il ait autant marché. Je me souviens de toutes les villes de France. Je ne me souviens pas des concerts mais je me souviens de ces regards.
Je me souviens de mon deuxième album mais je ne me souviens pas qu’il ait autant marché aussi. Je me souviens encore de toutes ces villes de France. Je ne me souviens toujours pas des concerts, mais je me souviens d’autres regards et de mains tendues.

Je me souviens de mes rencontres. Je me souviens de Jean-Jacques Goldman. Je me souviens des Enfoirés, des associations, des bénévoles. Je me souviens qu’il est des vrais gens.

Je me souviens qu’ils m’ont donné envie de faire un troisième album"

Grégoire

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